Arrivée à Quito le 15 mars au soir. Un taxi qui ne trouve pas notre Casa ... Heureusement, nous y sommes.
Un tour du pays en 3 étapes :
Visite de Quito ce matin. Il fait froid (8°C), l'altitude 2 850 mètres ... Quito est une ville de 8 millions d'habitants qui s'étend entre 2 chaines de montagnes ... 40 km de long et 8 km de large !
Ce n'est que la partie Nord de Quito, vu de la vierge qui protège la ville depuis les tremblements de terre.
Les places de Quito, ville inscrite au Patrimoine Mondial
Quito vu de haut ... 15 étages à pieds pour arriver à prendre cette photo ...
Des églises absolument magnifiques, et très bien décorées. Beaucoup d'or, d'enluminures ...
Et maintenant ... 3 heures d'avion pour atterrir 2 800 mètres plus bas, aux Galapagos
Les GALAPAGOS, un nom qui fait rêver, des îles lointaines, préservées, abritant une faune et une flore unique.
J’y suis ….. et je ne suis pas déçu !
Arrivée sur l’aéroport de Baltra, une île volcanique, une terre aride, ou plutôt une roche qui s’étend à perte de vue. L’Office du Tourisme travaille bien …. Sur les quelques mètres entre l’avion et la porte de l’aéroport, des iguanes nous regardent passer sans bouger, des lézards, des oiseaux qui se posent à moins de 2 mètres de nous.
C’est ce que je verrai tous au long de ces 10 jours : des animaux, sauvages, des humains, respectueux, ce qui donne des vies équilibrées, un ensemble harmonieux où chacun trouve sa place.
3 mots qui seront inlassablement répétés :
Endémiques : ce sont les animaux, les plantes n’existant qu’aux Galapagos, parfois en voie d’extinction, souvent en cours de renaissance grâce aux efforts des naturalistes
Natives : plantes et animaux qui sont arrivés naturellement d’ailleurs. Les fientes des oiseaux qui se sont nourris sur le continent, qui donnent des arbres, les animaux qui ont nagé, les oiseux qui se sont installés ici.
Importés : par l’homme, bien entendu … début d’une destruction de cet équilibre. Les navires de commerce, au XVIIIème siècle … Les militaires qui se sont installés …. Avec eux sont arrivés les rats qui mangent les œufs, s’infiltrent dans les carapaces de tortues pour les dévorer, …. , les chevaux et les ânes qui mangent tout, ne laissant rien aux espèces locales, les vaches qui piétinent la terre … 1940 – 45, une base américaine qui extermina tous les animaux sur l’île de Baltra … Les chats, les chiens qui font des ravages sur les petites espèces …
Depuis une trentaine d’année, l’Equateur a classé les Galapagos comme Parc Naturel avec de grandes restrictions d’accès. Peu à peu les îles sont repeuplées avec leurs « habitants » originels, les rats sont éliminés des îles les plus petites. Et aujourd’hui, nous pouvons assister à ce spectacle merveilleux d’une nature en pleine harmonie, d’animaux qui ne craignent pas l’homme.
Les Galapagos, ce sont 19 îles principales, dont 4 sont habitées (Santa Cruz 25 000 habitants, San Cristobal 3 000 habitants, Isabela 2 000 habitants et Floreana 200 habitants) et une centaine d’îlots, parfois tous petits. La croisière nous a fait découvrir 8 de ces îles.
Au programme de chaque jour, une randonnée sur une île, et nager avec palmes, masque et tuba. Un programme qui nous fait découvrir l’extraordinaire, « amazing » comme disent nos co-croisièristes américains. (Nous étions 14 passagers sur le bateau).
Un chemin, bien tracé sur une île – interdiction d’en sortir -, un guide (obligatoire), nous les humains devons éviter les animaux : otaries couchées au milieu du chemin, qui vont simplement ramener une nageoire contre elles afin que nous puissions passer, des oiseaux qui couvent à moins d’un mètre de nous, un chemin qui traverse une colonie de Goëlands qui ne se soucient pas de notre présence, même lorsque nous les photographions à moins d’un mètre, iguanes, … Sous l’eau, un ballet de poissons que nous voyons rarement aussi facilement de la surface : requins (gris, à pointe blanche, à pointe noire), requins marteau, raies (manta, aigle, …), pingouins, otaries (très joueuses), dauphins, tortues, etc… , et bien sûr des milliers de poissons de toutes les couleurs. Malgré tout, peu de coraux colorés au fond.
Pas d’internet, pas de communication avec le monde … nous sommes ailleurs, sur une autre planète, où ce qui est le plus endémique est l’équilibre simple et parfait entre tous les êtres vivants.
Beaucoup de photos, je n’ai pas arrêté …
Et si vous arrivez à lire jusqu’ici, alors allez voir dans les Galeries, j’en ai créé une spécialement pour les Galapagos …. Car ça le vaut bien le coup.
La croisière est finie, aéroport, retour sur le continent. Nous atterrissons à Guayaquil, première ville économique du pays, la plus peuplée.
L'arrivée se fait, juste après un tremblement de terre de magnitude 6,8 qui a eu lieu à 300 km, et avec des pluies diluviennes. Tout les alentours sont inondés.
Nous avons eu de la chance, la semaine suivante, certains quartiers de Guayaquil étaient sous l'eau, et un couvre-feu a été décrété.
Une ville plutôt moderne, avec ses immeubles, et des personnes en costume dans la rue ...
Et une partie qui a gardé son côté colonial, surmonté par un phare bleu ( 900 marches pour y monter !!!)
Et bien sûr, une vue époustouflante du haut du phare ...
Notre petite visite à Guayaquil est terminée. Niveau 0 au dessus de la mer ... Nous allons remonter dans les Andes ..
Un bus, 5 heures de trajet pour 180 km
Nous voici à Cuenca, une ville un peu désuète et paisible, à 2 500 mètres d'altitude. On le ressent très bien lorsqu'il faut monter une côte ou des escaliers !!!
Une très belle cathédrale, parait-il la plus belle d'Amérique Latine, malheureusement fermée .... Je ne peux rien affirmer, car des églises, il y en a en Amérique Latine, plusieurs par quartier, et avec des intérieurs magnifiques.
Autour de Cuenca, un site historique : INGAPIRCA (certains disent que c'est un petit Macchu Picchu ! Je le saurai dans un mois).
C'est un site qui a été construit, au départ, par les Canaris, et ensuite par les Incas, qui sont arrivés du Pérou. Les Incas ont amenés avec eux la taille des pierres, l'irrigation, les canalisations d'eau ...
Les espagnols sont bien sûr, arrivés en 1620, et ont démonté le site pour récupérer les pierres afin de construire leurs fincas !!!
Direction les volcans dans les Andes ... Une vue d'avion ... Les Andes et nos prochaines destinations ...
Un bus ... DIrection RIOBAMBA ... Un trajet de nuit, épique ... Le bus démarre à 10H00 du soir, pour 8 à 9 heures de trajet. Pour arriver à Riobamba, nous devons traverser la province d'ALAUSI, là où a eu lieu le tremblement de terre + pluies + glissements de terrain. Une bonne partie de la route principale est coupée, et nous devons emprunter jusqu'à des chemins de terre pour avancer !!!
Le bus s'arrête, et j'entends "Cedra Luna" ... donc, ce n'est pas nous ! Pris d'un doute, je demande au chauffeur, il nous faut descendre au plus vite, car le bus ne passe pas au terminal de Riobamba !!! Nous voici donc, avec nos sacs et valise, sur un trottoir d'un faubourg, à 6 heures du matin ... Heureusement, un taxi nous emmène à l'hôtel. Bonne surprise, la chambre que nous avions louée pour le soir est libre, et nous la récupérons immédiatement. Nous pouvons nous reposer, avant que le guide ne vienne nous récupérer à 8h00 pour le Chimborazo ...
Le Chimborazo ... Le point culminant de l'Equateur : 6 130 mètres ... Pour la science, c'est le point le plus haut de la terre, plus haut que l'Himalaya : du centre de la terre au sommet du Chimborazo, la distance est plus grande que celle pour l'Himalaya, et inversement, le sommet du Chimborazo est le point le plus proche du Soleil (le tout, car nous sommes à l'équateur).
Nous avons de la chance, la journée est belle.
Sur la route, de beaux paysages, et une rencontre avec des Alpagas, et des Vinacus.
Nous attaquons la montée à 4 800 mètres ... Avec un air dans lequel il manque 20 % d'oxygène ... Le souffle, le cœur, sont à la noce !!!
Après ..... heures, j'arrive à 5 350 mètres. Pour aller plus haut, il faut un équipement d'alpiniste, partir à 21 heures, monter toute la nuit pour arriver à 6 heures du matin .... Je ne le ferai pas !
Mais cela n'enlève rien aux efforts accomplis
Bonnet en laine de lama ...
Retour à l'hôtel, avec un beau tableau de 2 femmes avec leur lama, scène normale de la vie indigène de cette région
Jeunes ou vieilles, les femmes sont habillées ainsi, même aujourd'hui. Les traditions sont très ancrées. La couleur du poncho traduit l'appartenance à tel village indigène.
Les femmes, si elles sont mariées ou non, si elles sont enceintes ou non, ne s'habillent pas tout à fait de la même manière. Nous l'avions déjà vu à Otavalo, plus au nord. Par exemple, une femme en âge de se marier, l'affiche ... à Otavalo, son poncho est porté "épaule découverte" et noué d'une certaine manière, ici à Riobamba, une plume sur le chapeau indique le célibat de la dame .... et plus la plume est grande, plus le nombre d'années de célibat est grand !!!!
Retour à l'hôtel, une bonne douche nous attend, et une nuit reposante.
Le lendemain, il est temps de reprendre un bus pour LATACUNGA et son volcan COTOPAXI et la lagune de QUILOTOA.
A 11h00, nous voici dans le bus qui démarre. 12 heures plus tard, alors que nous sommes sur l'autoroute, je vois un panneau LATACUNGA à droite .... Légèrement interrogatif, je vais voir le chauffeur pour lui rappeler que nous descendons à Latacunga ... Désolé, me dit-il, je vous avais oublié !!!
Le bus donc s'arrête au plus vite, au milieu de l'autoroute, au niveau d'une bretelle d'entrée ... Nous voici, sur les zébras, entre l'autoroute et la bretelle d'entrée, nos bagages posés sur le bitume !!! Il n'y a plus qu'à remonter la bretelle en sens inverse des voitures, et prendre un autre bus local pour aller en ville ... C'est bon, j'écris de l'hôtel !!!
LATAGUNCA ... Une petite ville sans beaucoup d'intérêt, lieu de départ des randonneurs qui partent faire la boucle de Quilotoa (3 à 5 jours à plus de 4 500 mètres d'altitude)
Mais je ne suis pas ici pour visiter la ville. Demain, départ pour les 2ème volcan le plus haut d'Equateur : COTOPAXI. Dernière activité de ce volcan 2015.
De beaux paysages : le Paramo ... Terme qui désigne le niveau le plus haut de la végétation. Souvent les paramos sont protégés écologiquement, et sont constitués de plateaux à plus de 4 300 mètres d'altitude.
Il faut passer aux choses sérieuses ... 2 heures de grimpette
Sur le retour, petite halte au lac de LIMPIOPUNGO, où vivent des chevaux sauvages
Une nuit de repos, et c'est parti pour la Lagune de Quilotoa ( 4 200 mètres).
Quelques beaux paysages du Paramo sur la route (2 heures et demi de route !)
Et enfin la Lagune de Quilotoa, et ses eaux vertes émeraudes.
Les derniers jours en Equateur arrivent. Dans 3 jours, je serai au Pérou.
Pour finir en beauté, nous passons ces derniers moments à MINDO, une petite ville encaissée au milieu des montagnes, des torrents et cascades pour nous promener. Malheureusement, la pluie nous accompagnera tout au long de ces journées.
Quelques photos colorées pour boucler l'Equateur, MINDO ayant une belle "papillonerie" et de beaux colibris que nous avons pu admirer en prenant notre petit déjeuner à l'hôtel.
Non, je ne me suis pas fait mordre !!! Le papillon fait environ 15 cm de hauteur, et vit un mois.
Et les colibris maintenant ... 5 cm de hauteur au maximum ...
Asi se acaba mi viaje en Ecuador ....