Mon précédent voyage s'était arrêté en juin 2023, à cause de la météo défavorable au sud de Santiago du Chili (hiver austral). Heureusement les saisons tournent, et l'été arrive dans le sud de l'Argentine. Me voici donc reparti pour 1 mois et demi avec comme objectif, la Patagonie côté argentin et côté chilien. Mais je n'oublierai pas le reste de l'Argentine.
Cette fois-ci, nous partons à 3, une amie de longue date et son frère que je découvrirai à cette occasion.
C'est parti, me voici installé dans l'avion
13h30 de vol, après mon vol Nice - Paris.
1h40 de retard au décollage, un passager a dû être débarqué, mais je ne sais pas pourquoi. Toujours est-il qu'il a fallu récupérer son bagage en soute.
Un coup de dégivrage sur les ailes - il fait très froid à Roissy - et nous voici en l'air.
Premier contact avec l'Argentine, il est 22h30, la température extérieure est de 29°C. Un taxi, et vers 23h30 nous arrivons à notre hôtel.
Nous avons faim. La cantine d'Air France n'est plus ce qu'elle était, et un repas et une collation nous ont été servis pendant le vol.
Premier contact avec Buenos Aires, aucun dépaysement par rapport à l'Europe du Sud. La ville ressemble à une ville occidentale, plus exactement espagnole ou française.
Un restaurant pas trop loin de l'hôtel, nous commandons un plat de viande grillée pour 2. Et nous nous retrouvons avec une assiette de près d'un kilo de viande, très tendre. On croirait des entrecôtes coupées dans l'autre sens (comme des ribs).
Un bon dîner, une nuit de sommeil, Buenos Aires nous attend. A 20 minutes à pieds de l'hôtel, la Plaza de Mayo, la place principale de la capitale avec le Palacio rosado (un bâtiment rose, siège du gouvernement).
On est dimanche, et tout est fermé ! même dans les quartiers touristiques.
Le soir, nous nous laissons tenter par un spectacle de tango argentin, la spécialité du pays ! J'ai été un peu déçu car sur tout le spectacle, seul 30 % du temps ont été consacré au tango, le reste, un chanteur à voix, des solos de l'orchestre, des danses avec des boules au bout de cordes ou des tambourins.
Seul point positif, le vin, bière, coca-cola, etc... étaient à volonté toute la soirée ! Même pas mal à la tête le lendemain ...
Buenos Aires est une ville étendue et peu peuplée, avec de nombreux parcs, de grandes avenues, donnant l'impression d'une ville aérée.
Un cimetière réputé que nous n'avons pas hésité à visiter ... de nombreuses personnes célèbres - que je ne connais pas (à part Eva Péron). Un cimetière où les caveaux sont plus beaux les uns que les autres, et où les cercueils restent apparents dans les caveaux.
Dimanche et lundi, les musées sont en général fermés. Heureusement, pour notre culture, le MALBA (Musée des Arts Latino de Buenos Aires), et nous a accueilli. Exposition spéciale d'une artiste chilienne féministe qui, dans ses toiles, a tracé les grandes époques (modernes) révolutionnaires de l'Amérique Latine. A vous de juger une petite sélection
2 jours à Buenos Aires semblent nous avoir suffi pour en avoir une vue générale. Nous y reviendrons en fin de voyage, si nécessaire.
Demain, vol vers Iguazu. Notre vol aura 6 heures de retard, mais la compagnie nous a prévenu au fur et à mesure des retards.
Iguazu et ses cascades, inscrites au patrimoine de l'UNESCO. Elles s'étendent pour 30 % au Brésil, et 70 % en Argentine. Je les ai déjà vues, il y a 20 ans ...
Nous commençons pas le côté brésilien, plus petit, mais nous sommes plus proches des chutes
Maintenant, côté argentin ... De beaux sentiers au travers de la forêt, malheureusement amputés ... nous ne pourrons pas faire le circuit complet.
Majestueux, grandiose, une démonstration de force de la Nature.
Après les 33 °C ici, 2 vols demain pour rejoindre Salta dans le nord du pays où 42°C nous attendent ...
Raté ... Salta est sous la pluie, c'est le début de la mauvaise saison, et elle a commencé tôt cette année ! Ah ! Le changement climatique !
Côté positif, il ne fait pas trop chaud, le temps est agréable.
Salta est une jolie bourgade, qui a gardé son charme des années de sa construction par les espagnols en 1600.
Nous sommes bien placés, près du centre ville. Quelques restaurants sympathiques où nous pourrons nous nourrir de viande, à raison de 500 grammes la portion !!! Excellente viande.
Dès le lendemain matin, une voiture de location nous attend. Nous commencerons par partir faire le circuit Nord : montagnes de couleurs, et Salines.
Premier arrêt : Purmamarca, un petit village perdu au milieu des montagnes, dominé par des roches colorées.
Prochaine étape : Salinas Grandes. Et pour nous accompagner tout au long de notre périple, les cactus (appelés ici Cardones)
Pas beaucoup de kilomètres, mais la route est sinueuse, parfois une piste, des éboulements, et les 60 km nous prendront plus de 2 heures.
Enfin, nous y voici. Cela ressemble, en plus petit, aux Salar d'Uyuni que j'avais visité en Bolivie, il y a presque 1 an.
Au milieu, nous les voyageurs.
Ici, le sel se récolte de 3 manières différentes :
- En briques, sur le bord de la Salinas, pour construire des maisons
- En raclant la couche supérieure de sel après une pluie. Ce sel servira à des fins industrielles comme le traitement du cuir, ou le blanchiment de certains tissus
- Enfin, dans les canaux creusés, le sel se formant à la surface de l'eau est de la fleur de sel, pour la consommation culinaire.
Maintenant que nous savons tout sur le sel, il ne nous reste plus qu'à faire demi-tour pour rentrer à Salta. Nous ne ferons pas la boucle Nord en totalité car un 4 x 4 est nécessaire.
Un peu beaucoup de très bonne viande dans un restaurant des environs, une bonne nuit de sommeil, et nous voici repartis pour la boucle Sud.
Mais ne nous attardons pas sur ces repas qui sont devenus "normaux" !
Nous partons de Salta sous la pluie, et malheureusement une bonne partie du début de la route se fera dans le brouillard. Dommage car les paysages sont magnifiques
Un renard fait du stop sur la piste, habitué, certainement, à ce que les automobilistes lui donne à manger.
Arrivé au col, de l'autre côté de la montagne, nous renouons avec le beau temps.
Nous traversons des Altiplano (hautes plaines à plus de 3 200 mètres d'altitude). Des guanacos paissent tranquillement en groupe. Et nous continuons sur la route Tin-Tin (je ne sais pas d'où vient ce nom) dont la ligne droite fait plus de 15 km.
Arrêt après 5 heures de route : Cachi, petite ville qui semble hors du temps. Là encore, il semble que rien n'ait changé depuis 2 siècles. Une place centrale ombragées, quelques petits cafés, beaucoup de boutiques de souvenirs !!!
Un village blanc duquel nous ne serions pas surpris d'être dans un film de western.
Nous sommes maintenant sur la route 40, route mythique d'Argentine, qui démarre à la pointe sud de l'Argentine (près de Ushuaia), et qui remonte jusqu'à la frontière bolivienne au Nord, soit 4 600 km. Parfois une piste, presque un chemin, parfois goudronnée.
Nous roulerons sur la partie piste .
La caractéristique de cette route est de traverser de très beaux paysages, très différents.
C'est aussi la région des vignes de l'Argentine, et le vin est bon. J'ai pu le tester avec la viande !!!
La route a été longue, et nous nous arrêtons pour la nuit dans un petit village Molinos. Nous sommes dimanche soir, le village est désert (de plus ce sont les grandes vacances en Argentine, jusqu'au 22 février). Une belle guesthouse nous accueille, sa construction date de plus de 150 ans. Le propriétaire, un espagnol de plus de 90 ans, y vit toujours, mais nous ne le croiserons pas.
Un petit peu de route ...
Le circuit continue au travers de paysages souvent désertiques, témoins de mouvements de la Terre.
Il est temps de quitter le nord de l'Argentine pour la pointe la plus au sud : Ushuaia et le Cap Horn.
Nous sommes le 24 janvier, jour de grève générale contre le pouvoir en place depuis 2 mois ! Notre avion Salta - Buenos Aires est maintenu, le vol Buenos Aires - Ushuaia est reporté au lendemain matin, décollage 6:00.
Une guesthouse sympathique nous offre (enfin ... on paye quand même !!!) l'hospitalité. Cela me permet de me mettre à jour ...
Demain, autre lieu, autres aventures ... Ushuaia et la Patagonie m'attend.
USHUAIA … El fin del mundo comme il est écrit partout. Je suis donc à la fin du monde ! Ce n’est pas tout à fait exact puisque plus au sud d’Ushuaia et de l’Argentine, on retrouve le Chili et le Cap Horn (qui lui est la dernière terre avant l’Antarctique).
Ushuaia est une petite ville, sans beaucoup d’intérêt sinon d’être la ville la plus au sud. Bien connue grâce à Nicolas Hulot, tout est basé sur le touriste, c’est donc une ville extrêmement chère. Un produit (sac, anorak, etc…) est ici 2 fois plus cher qu’en France !
Une rue principale, commerçante bien sûr, la promenade du front de mer, et voilà résumé Ushuaia.
Le premier jour de notre arrivée, nous prenons un tour pour visiter le Parc de la Terre de Feu. 20 km à faire, et nous arrivons à moins de 1 km de la frontière chilienne (il n’est pas possible de traverser à cet endroit).
Une grosse demi-heure de taxi, et j’arrive dans le parc. Beaux paysages, déjà un premier aperçu de la Patagonie.
La Poste, la plus septentrionale du monde (dixit les argentins) où nous pouvons faire apposer un tampon « Ushuia » sur notre passeport. Malheureusement, parmi une horde de touristes arrivés en bus avant nous (vive les croisières), une personne s’est permis de prendre le tampon derrière le comptoir – à l’insu du « postier » - et de s’en servir ! Le postier s’en est aperçu, s’est fortement énervé, a mis tout le monde dehors et a fermé purement et simplement la Poste !!! Pas de tampon !
Le lendemain, nous nous apercevrons que nous pouvons faire la même opération au syndicat d’initiative. Mon passeport a bien les tampons d’Ushuaia !
Nous sommes en plein été austral ici, il y a très peu de neige. Il fait entre 12 et 14°C.
Une journée de location de voiture, et nous arpentons les environs d’Ushuaia. Facile, il n’y a qu’une route pour en sortir; nous sommes au bout du monde !!!
Castors : au début des années 1900, des éleveurs ont importés quelques couples de castors pour en faire l’élevage pour leurs peaux. Mais les évènements en ont décidé autrement pour ces fermiers, et ils sont partis en abandonnant les castors sur place. Ceux-ci se sont très bien adaptés, et sans prédateurs ont proliférés. Ils sont des centaines de milliers aujourd’hui, et ont envahis une bonne partie du Chili. De plus, l’environnement a rendu leur peau beaucoup plus dure et piquante, donc impossible d’utiliser leur peaux. Ils vivent donc tranquillement, en modifiant l’équilibre naturel (ils construisent des barrages partout, coupent les arbres, etc…)
27 janvier, c'est parti pour la croisière Cap Horn, qui part d'Ushuaia et arrivera 5 jours plus tard à Punta Arenas au Chili.
C'est un bateau à taille humaine avec 100 passagers.
Premier arrêt : l’île de Wulaia
Appelée ainsi par ses premiers habitants en l’an 400.
L’île a servi à la marine chilienne (oui, nous sommes au Chili) pour surveiller les bateau qui passaient dans le canal de Beagle (pour passer du Pacifique en Atlantique et vice et versa). Aujourd’hui plus personne n’y habite, et seule la maison reste, aménagée en petit musée.
A l’intérieur de la maison, on trouve un tonneau qui sert de boite aux lettres, qui existe depuis 200 ans. Le principe est simple : un marin lorsqu’il accoste sur cette île dépose son courrier dans la boite, et regarde tous les autres courriers. SI certains sont destinés à des personnes dans des villes où le marin va passer, il prend ces courriers avec l’obligation de les distribuer. Ainsi les courriers au bout d’un temps certain arrivent à leur destinataire. Aujourd’hui, ce sont les touristes qui jouent le rôle des marins en mettant une carte, et en récupérant celles qui sont envoyées près de chez eux. Personnellement, je n’en ai pas vu une à destination de Nice !!! Une petite grimpette, une heure aller, beaucoup moins au retour pour admirer un beau paysage.
Et maintenant, le Cap Horn nous attend.
Petite aparté sur le bateau : 50 cabines, une centaine de passagers environ, beaucoup de nationalité représentées, dont des turcs et des ukrainiens. Nous sommes une quinzaine de français, pas mal d’américains.
Nous devons sortir en zodiac 2 fois par jour, soit pour une balade (comme Wulaiai, soit pour approcher les glaciers).
Le plus important, le briefing ! On nous explique comment monter dans le zodiac, quel pied mettre le premier, le 2ème, le 3ème … comme un Cha-Cha-Cha … 3 personnes sont là pour nous tenir lorsqu’on monte et on descend (la mer est très calme !) De même en balade, si le chemin est un peu pentu, un guide est là pour nous aider, et nous avons intérêt à lui tenir le bras sinon c’est la réprimande … En résumé, nous sommes pris un peu pour des demeurés !!! Mais j’avoue que ça fait du bien à mon égo d’être sur un bateau pareil …
A âge égal ou plus jeune, combien de personnes n’arrivent pas à se mouvoir correctement !!! Surtout les américains (non, ils ne sont pas gros !).
Ah j'oubliais … gilet de sauvetage obligatoire !
Le Cap Horn, dernière île avant l’Antarctique. 1000 km les séparent. Cap mythique et maudit où l’Atlantique rencontre le Pacifique. Un île presque déserte : un phare, un monument (un goéland qui représente tous les marins disparus lors du passage du Cap Horn, une petite chapelle, et une famille (un militaire, sa femme et ses 2 filles qui y vivent pour garder le phare).
Nous avons de la chance, la mer est calme.
Demi-tour, zodiac, le bateau nous attend pour avancer cette nuit vers de nouvelles aventures.
Nous dinerons, après l'apéritif, qui vient après le goûter. En rajoutant le déjeuner, le petit-déjeuner des lève-tôt, le normal ... On mange beaucoup sur un bateau, et on marche peu !!!
La météo est clémente, pas trop froide, le ciel est gris mais il ne pleut pas.
Aujourd’hui, nous avons commencé notre périple « glaciers ». Il se terminera bien au-delà de la croisière avec les glaciers du Chili et ceux d’Argentine plus au nord.
Au programme, les glaciers Pia et Sinus.
Le glacier Pia est un des derniers glaciers à avancer encore (ils ne sont plus que 2 ou 3 dans le monde à avancer). Majestueuse langue de glace qui descend de la montagne pour cracher son eau dans la mer. Toutes les 5 mn, un pan de glace se détache et tombe dans la mer avec un bruit assourdissant, sans commune mesure avec la petitesse du bloc !
Le glacier sinus est caché sous une moraine donc, on ne le voit pas arriver jusqu’à la mer.
Je regrette de ne pas pouvoir toucher le glacier. Nous allons nous promener de l'autre côté du torrent engendré par le glacier.
L'après-midi, tour en zodiac - nous n'en descendrons pas -, l'intérêt étant d'approcher le mur de glace au plus près. Impressionnant. Le mur fait à peu près 30 mètres de hauteur, le glacier s'étend sur 6 km et s'élève à plus de 1 200 mètres. Les blocs de glace qui tombent et flottent autour de nous ont environ 600 ans d'âge, le temps de se former et d'arriver jusqu'à la mer.
Retour au bateau pour reprendre notre routine, douche, apéritif, repas et éventuellement digestif au bar.
Jour 3 : journée glaciers
D'abord le glacier Aguila, qui a la particularité d'avoir créé un lac devant lui. Avec les marées (1 mètre de marée à cet endroit), le lac est une fois salé, une fois d'eau douce. Résultat, quasiment aucune vie dans cette étendue d'eau.
Ah ... mon appareil photo a tenu à prendre une photo lui-même de mes chaussures ! La photo est pour ma fille qui m'a offert ces chaussures avant de partir ... Elles servent, et j'ai testé, elles sont étanches. Admirez malgré tout le jeu des couleurs !!!
Bon, nous sommes arrivés sur la plage. Elle ressemble à une plage bretonne. Une vingtaine de minutes de marche, nous voici au pied du glacier.
Au passage, le guide nous montre des toutes petites pommes, comestibles bien qu'un peu amères. La couleur rose foncée est belle.
Et sur d'autres arbres, d'autres petites boules, plutôt vertes, pas comestibles du tout mais qui montre l'harmonie de la Nature : les moustiques pondent un œuf sur une branche, et l'arbre va créer cette boule comme un cocon pour l'œuf. Le moustique va ainsi devenir larve, va consommer l'intérieur de la boule, et lorsqu'il sera prêt fera un trou pour prendre son envol, et goûter les touristes !
L'après-midi, comme la veille, un tour de zodiac sans en descendre. Une différence de taille, il pleut !!!! Nous rentrerons complètement trempés !!!
Glacier Porter : lui ne recule pas trop ... Sa caractéristique, il est au fond d'un cirque de mer.
Voilà notre dernier jour de croisière se termine. Plus qu'une sortie demain matin pour rendre une visite aux manchots.
Une île dédiée aux manchots : la isla Magdalena. Les manchots y vivent par centaine. Ils viennent s'y reproduire, et élever les petits jusqu'à l'âge de 3 ans environ. Un manchot vit, en général, 17 ans.
Le manchot mâle vient sur l'île pour construire un nid (ou réaménager son nid de l'année passée). Il a intérêt à bien faire un nid douillet (c'est un trou dans la terre), profond, avec de la mousse, des branchages pour le rendre accueillant. En effet, lorsque les femelles arrivent, elles vont chercher le plus beau nid, ou le plus rassurant pour y pondre les œufs, le mâle n'ayant aucune importance. Plus le nid est accueillant, plus le mâle a une chance d'avoir une femme !!!!
Si l'année précédente, le mâle s'est accouplé avec une femelle, et qu'ils ont eu 2 beaux enfants, forts et sains, la femelle reviendra au même nid pour s'accoupler avec le même mâle. SI à l'inverse, l'année précédente, les œufs n'ont pas été féconds, ou n'ont pas donné de beaux enfants, la femelle cherchera un autre nid !!!
Ensuite, le couple couvera les œufs à tour de rôle, l'autre allant chercher à manger. Ils élèveront les petits ensemble jusqu'à leur 3 ans. Les petits sont alors adolescents, vont former des bandes de jeunes, et vont partir à l'aventure le long des côtes de la mer (ils peuvent faire 2 000 km). Puis ils reviendront à leur tour sur une île (celle-ci ou une autre) pour y creuser un nid en espérant une femme ...
Les manchots mesurent environ 50 à 60 cm de haut.
Allez, c'était la dernière étape de la croisière ... dans 2 heures, nous abandonnerons le bateau, à Punta Arenas.
Punta Arenas est une ville relativement grande, la ville la plus au sud du Chili, sympathique, mais sans grand intérêt. Cela fait du bien de retrouver la terre ferme.
Le lendemain de notre débarquement, un vent violent (80 km/h) s'est mis à souffler, et une tempête s'est installée sur le Cap Horn, obligeant certains voiliers et petits bateaux à faire une escale avant le Cap Horn. Nous avons eu beaucoup de chance lors de notre croisière d'avoir un temps clément.
Deux nuits plus tard, un bus nous amène à Puerto Natales. C'est un village qui est le point de départ pour le parc Torres del Paine. C'est un parc où les randonneurs vont faire la boucle en O ou en W, une dizaine de jours de marche, avec de gros dénivelés !
Puerto Natales est une ville tranquille, même si elle reste touristique et chère. Les randonneurs sont fatigués après leur journée, d'autant qu'il y a 100 km entre Puerto Natales et l'entrée du parc.
Le plus important, trouver une voiture à louer. Rien sur internet, mais en faisant le tour de la ville, un loueur en a une de disponible pour 2 jours.
Le lendemain, nous voici sur la route pour faire les 100 km de route et piste, soit 2 heures environ, parsemé de beaux paysages (avec les montagnes du parc au loin).
Le parc Torres del Paine est un ensemble de montagnes, de glaciers, de hautes plaines, de lacs et torrents. Le tout offre à l'œil de merveilleux paysages.
Les glaciers .. La photo est méritée ... 2 heures de marche soit 3 km + 700 mètres de dénivelée positive ... et retour. Un vent d'au moins 80 km/h en haut, glacial, mais une vue magnifique sur 3 glaciers.
Encore des lacs bleus, verts ... Ce sont les eaux des glaciers chargées de minéraux différents qui donnent ces couleurs.
Et pourquoi Torres des Paine ? Sur la photo ci-après (malheureusement sous les nuages), au fond, se dressent les 3 blocs comme 3 tours.
Bien sûr, nous ne sommes pas seuls dans le parc. Les guanacos nous regardent passer, sans bouger. Les pumas sont restés cachés !
Les eaux des lacs donnent de belles cascades, verte pour celle-ci. Encore une vue qui se mérite, avec des vents à plus de 80 km/h.
Encore des photos de paysages
2 jours à sillonner le parc, à admirer ce que la nature peut produire.
Nous passons une journée tranquille à Puerto Natales avant un bus qui nous ramène en Argentine à El Calafate pour de nouveaux glaciers !
El Calafate, petite ville bien habitée par les touristes ! Dans la rue principale, des restaurants, des bars, et des agences de tourisme ! Pas un seul supermarché !!! J'oubliais un marchand de glaces chez qui nous passerons quasiment tous les soirs !!!
Météo : elle nous avait annoncé du mauvais temps avec de la pluie, nous n'en voyons pas la couleur ... Il y a même du soleil, et au soleil, il fait presque 20 °C ..Ne pas oublier - mais comment l'oublier - un vent fort qui reste bien présent. Comme nous a dit un guide : Bienvenue en Patagonie ! La juxtaposition des glaciers, des lacs et des terres brunes plus chaudes créé des vents parfois violents.
Notre hôtel est sympa, bien situé. Nous jouons la facilité et réservons un tour en bateau pour le lendemain, à l'hôtel. Le circuit va nous permettre de voir les 3 principaux glaciers de ce parc : l'Upsala, le Spegazzini, et le Perito Moreno.
Ces glaciers ont été découverts au début des années 1900 par une expédition anglaise qui cherchait des Milodon vivant ! Le Milodon est un espèce d'ours préhistorique, beaucoup plus grand que l'ours actuel. Le chercheur anglais avait vu des traces de milodon qui paraissaient très fraiches ... C'était certainement la température !!! Il n'a pas trouvé l'animal, mais a trouvé le glacier Upsala. Au départ, il lui a donné son nom, mais une expédition suisse, quelques années plus tard, a changé le nom du glacier en Upsala, du nom de leur université !!!
Notre bus est devant l'hôtel à 7h15, et le bateau est à 50 km, sur le lac Argentino. C'est un catamaran à moteur de 3 ponts.
C'est parti .... Soleil et nuages alternent.
Dans le lac, des creux de plus de 1,5 mètres ... à cause du vent. Rapidement, les premiers icebergs apparaissent.
Ensuite nous approchons du premier glacier, le Spegazzini.
La hauteur du mur de glace est de plus de 70 mètres.
Au tour du glacier Upsala, que nous ne pourrons pas approcher car il n'est pas assez stable. Le glacier Upsala est un des glaciers les plus étendus du parc. La caractéristique est que, contrairement aux autres glaciers, son mur de front ne pose pas sur la roche (le lac à cet endroit fait plus de 700 m de profondeur). Donc, émerge 30 mètres de mur, et sous l'eau 270 mètres ... ce qui donne un mur total de plus de 300 mètres de hauteur. Résultat, lorsqu'un bloc se détache, cela donne un énorme iceberg.
Il est alimenté par 2 glaciers secondaires, et malgré tout, recule de près de 800 mètres par an. Comme il fait 17 km de longueur, dans 20 ans, il aura disparu !!!
Et maintenant, la destination la plus convoitée : le Perito Moreno. Ce glacier est un des rares à avancer - 800 mètres par an, près de 2 mètres par jour ! Ils ne sont que 3 dans le monde à avancer. J'en aurai vu 2 : le Pia, et le Perito Moreno.
Le tour en bateau s'achève. Finalement en une journée (très chère journée !!!), j'aurai vu les 2 sites les plus importants : Upsala et Perito Moreno. Demain, ce sera balade dans El Calafate.
Balade dans El Calafate ... tranquille (nous sommes 4 jours plus tard et je ne me souviens plus de ce que j'ai fait ce jour-là !!! Ca marque !!!)
2h30 de bus pour aller jusqu'à El Chalten, dernière étape "Glaciers".
EL Chalten est une petite ville (village) construite de toutes pièces en 1985, pour que l'Argentine marque son territoire face au Chili un peu envahissant. Depuis tout s'est calmé, et El Chalten est devenue un village de randonneurs. Toutes les randonnes partent du village, et passent tous les touristes équipés pour les dures randonnées. Certains d'entre eux sont chargés avec tentes et duvets pour dormir en montagne, près des lacs ...
Le lendemain matin, volontaires, nous voici partis pour une belle randonnée : 11 km + 1000 mètres de dénivelé et retour ensuite par le même chemin ! J'avoue que le dernier kilomètre pour monter a été dur, 600 mètres de dénivelé sur 1 km !!!!
Mais la vue mérite largement les efforts : nous avons le Fitz Roy en face de nous. Altitude 3 405 m. Pour la petite histoire, il n'y a jamais eu de Fitz Roy qui a escaladé cette montagne; les premiers à l'avoir vaincue sont les français Lionel Terray et Guido Magnone en 1952.
C'est l'explorateur Francisco Perito Moreno qui lui a donné ce nom (il avait déjà donné son nom à un glacier !!! est-ce que vous suivez ???). Le Fitz Roy s'appelle aussi Cerro Chalten (ça vient du Tehuelche).
9 heures de marche ... Ca vaut 2 photos !!!
Ci-dessus, le Fitz Roy après 2 heures de marche, et ci-dessous, au bout de la randonnée, au bord du lac.
Le reste de la journée a été très calme !
Mais le lendemain, fort d'une nuit de repos, une autre randonnée attend : se trouver en face d'un glacier (le dernier ...).
Le lendemain, nous partons vers le nord de la Patagonie, à San Carlos de Bariloche. Après réflexion, nous choisirons l'avion pour faire les 1 300 km, plutôt que les 27 heures de bus !
Avant d'arriver à destination, quelques paysages de la Patagonie, lorsqu'on s'éloigne de quelques km des montagnes, une immense steppe dans laquelle s'ébattent des guanacos, et paissent vaches et chevaux. Mais pas de culture malgré l'eau omniprésente.
Bariloche, nous sommes au nord de la Patagonie, région des lacs, où beaucoup d'Argentins et de Chiliens (nous sommes à 60 km du Chili, par des pistes) viennent en villégiature.
Nous louons une voiture, et faisons beaucoup de km pour voir quelques lacs ... Très beaux paysages, un peu répétitifs parfois.
Quelques kilomètres de piste, ne perdons pas les bonnes habitudes ! Seuls les axes principaux sont goudronnés.
Il y a bien longtemps, les Mapuche habitaient ces lieux et convoyaient leurs troupeaux à travers ces collines.
A l'époque, c'était à pieds que se faisait le parcours. Aujourd'hui, nous admirons les rochers torturés grâce à notre cheval motorisé
Et la nature fait bien les choses, l'arbre épouse le rocher
Au bout de la piste, les lacs ...
Avec ses habitants de passage ou pas !
Retour à Bariloche pour prendre l'avion et changer de côté. Nous repartons à l'Est de l'Argentine, sur l'Atlantique (mais plus ou moins à la même latitude).
Sur la route, encore de beaux lacs (cette route s'appelle la route des 7 lacs, ils sont bien plus nombreux ... nous en aurons vu une bonne dizaine, au prix de quelques kilomètres de piste)
Avion ... Buenos Aires ... Avion ... Nous arrivons à Puerto Madryn. En fait, l'avion atterrira un peu plus loin, à Trelew, car l'aéroport de Puerto Madryn est en réfection, donc fermé.
70 km plus tard, nous rejoignons notre location à Puerto Madryn, qui est une ville balnéaire (et comme ce sont les grandes vacances ici, la plage est remplie de monde). Rien de bien extraordinaire.
C'est une ville créée par les espagnols en 1860, et restent quelques maisons, et la gare (mais il n'y a plus de train).
Une industrie ici : aluminium.
Quelques paysages qui changent beaucoup des lacs, même avec la mer (la ville est au fond d'un grand golfe), ici, c'est une steppe désertique.
Puerto Madryn est la porte d'entrée à la Péninsule Valdes, répertoriée au catalogue de l'UNESCO, car abritant de nombreuses espèces animales.
Pour être au plus proche, nous allons à Puerto Piramides qui est dans la réserve. C'est un tout petit village (où nous verrons très vite que l'eau est rare, au point que nous nous en passerons !!!)
Le village au fond de son golfe, et son coucher de soleil !
Sur internet, j'avais lu beaucoup de commentaires dithyrambiques sur la Péninsule Valdés. J'ai été plutôt déçu (mais je l'ai vue !!!). Otaries, Morses, manchots, guanacos, etc... sans pouvoir les approcher du fait des barrières omniprésentes.
La première photo, ce sont des otaries. Le mâle au milieu de ses femelles - il en a entre 4 et 15. Le mâle vit au maximum 18 ans, la femelle 30 ans ... (sans commentaire !!!). A cette période les petits sont nés, et ils jouaient par dizaine dans les flaques d'eau.
Une mère reconnait son petit grâce à son cri et à son odeur ... Donc, ça braille de partout (ça ressemble à des chèvres).
Deuxième photo, les morses. Ils sont plus gros. Contrairement aux otaries, ils ne peuvent pas marcher à 4 pattes, car leur nageoire arrière ne peut pas se replier sous leur ventre. Autre différence, ils n'ont pas d'oreille.
Et quelques autres animaux rencontrés
Les 2 bestioles à droite ne sont pas les mêmes ... celle du haut est un Peludo (elle a des poils sur sa carapace), celle du bas (qui n'a pas voulu se mettre de face pour la photo) est un Piche (sa carapace est plus dure).
Prochaine étape, Buenos Aires, dernière semaine avant le retour en France.
Me revoici à Buenos Aires .. avec quelques visites programmées : une balade en Uruguay pour voir la petite ville de Colonia, et un tour dans le Delta du Tigre.
Il faut dîner, un restaurant sympathique nous accueille avec, comme d'habitude, une très bonne viande. Le serveur est honnête, et lorsque je commande un plat de viande par personne, il nous conseille d'en prendre plutôt un pour deux ! Il avait raison...
Dans ce restaurant, les bouteilles de vin sont stockées sur des étagères au-dessus de nos têtes, et le serveur se sert d'une perche pour les attraper (sans jamais en faire tomber une)
Colonia est une ville en face de Buenos Aires, de l'autre côté du Rio de Plata. Donc, un ferry va nous y emmener. Avec les formalités d'immigration, être à l'avance au bateau, etc..., lever 5h30 !!! 9h15, nous mettons le pied en terre Uruguayenne.
Petite précision, l'Uruguay s'appelle en fait "Republica Oriental del Uruguay" ce qui veut dire République à l'est de l'Uruguay. En effet, le fleuve Uruguay sert de frontière avec l'Argentine et le Brésil à l'ouest du pays.
Il est temps maintenant de vous présenter Colonia.
Les portugais ont débarqués sur cette côte en 1560, parce que les espagnols étaient installés en face à Buenos Aires (depuis peu). Ce poste - au départ militaire - a une position stratégique car il est au fond du golfe (sorte de grande embouchure), sur une presque île entourée de fonds de moins de 2 mètres (donc impossible à un bateau d'approcher), et d'où il est possible de contrôler les fleuves qui entrent dans le pays.
Donc début janvier1560 les Portugais s'installent. Très vite, les espagnols en face vont reprendre la ville, en juin 1560 !!! Les portugais ne se laissent pas faire ... En résumé, jusqu'en 1775 - date à laquelle la ville deviendra définitivement espagnole - Colonia changera 7 fois de nationalité !!!
Colonia a été inscrite au patrimoine de l'Unesco en 1975 (de mémoire), ce qui lui a permis de rester dans son état d'origine avec des restaurations fidèles.
NB : souvent, je constate qu'heureusement que l'Unesco est passé par là pour protéger le patrimoine !!! Sinon ....
De Colonia, je ne visiterai que le quartier historique. Le reste de Colonia est une station balnéaire, plutôt moderne.
Les ruelles ont gardé les pavés d'origine, et beaucoup de maisons ont été sauvegardées.
Ambiance très calme.
Quelques très vieilles voitures sont encore garées dans les rues. Je suppose qu'elles sont dans leur état d'origine !!! Celle-ci ne roule visiblement plus, mais d'autres sont toujours en état de marche !!! La voiture sur la photo, une Ford, doit dater de 1930.
Mon côté Bâtiment qui ressort : différence entre la maison portugaise (à gauche) et la maison espagnole (à droite) :
La maison portugaise est en pierres non revêtues, avec un toit à 2 pentes en tuiles romanes. La maison espagnole a un toit plat, est enduite en blanc ou rose, et a des ouvertures arrondies. Les maisons portugaises datent de 100 ans avant les espagnoles ...
Et voici la rue la plus connue de Colonia ...
La calle de los suspiros : la rue des soupirs (ou des soupirants) ... Elle a été construite par les portugais (mais vous l'aviez remarqué après avoir lu mes explications .... sinon, retour au paragraphe précédent !).
2 hypothèses :
1 - C'est par là que passaient les condamnés à mort, d'où leurs derniers soupirs avant d'être exécutés et jetés à la mer
2 - Comme dans tous les ports marchands, c'est dans cette rue que s'exerçait le plus vieux métier du monde, d'où les soupirs des clients ...
A vous de choisir !
Retour Buenos Aires, le soir, par le ferry.
Petit contretemps à l'arrivée, impossible d'aligner le tunnel de désembarquement avec la porte du bateau ... Nous sortirons du bateau 40 minutes après l'arrivée au port en passant par les rampes de sortie des voitures.
Le lendemain, changement de mode de locomotion : C'est le train, en fait un train de banlieue, type RER chez nous, en beaucoup plus neuf, plus propre, plus calme ... Destination Delta del Tigre.
La gare, comme tout Buenos Aires, est très occidentalisée.
Buenos Aires a son quartier d'affaires, comme toutes les grandes villes.
Et la gare, influence française ou espagnole ?
Devant la gare, une sorte de copie de Big Ben !
Une remarque : d'une manière générale, tout est très propre en Argentine. Je ne verrai personne jeter un papier, mégot de cigarette, par terre. Il y a des poubelles partout, et elles sont utilisées.
Dans le même ordre d'idée, on trouve des toilettes publiques partout, très propres aussi, et gratuites ...
Nous voici dans le train, puis nous prendrons un tour de bateau.
Tigre est une ville qui se trouve à 30 km environ du centre de Buenos Aires, une banlieue. Son intérêt est qu'en face de la ville, de l'autre côté du fleuve, se trouvent une multitude de canaux naturels qui découpent la terre en des dizaines d'îles plus ou moins grandes.
Dans cette partie "aquatique", pas de route, et chaque maison a une petite jetée où est amarré son bateau.
Bien sûr, on sent bien que nous sommes au milieu de personnes riches ... La moindre maison dans cette partie vaut une fortune. Et comme ça a été toujours le cas depuis 300 ans, les maisons sont magnifiques.
Voilà pourquoi le bateau pour parcourir les canaux, et admirer les maisons (et leurs propriétaires, souvent installés sur leur jetée).
Détail amusant, notre bateau est tombé en panne !!! Donc notre guide a fait signe à un autre bateau qui passait, et nous avons changé de bateau (au péril de nos vies !!!). Je suppose que ça doit être courant, car un seul signe a suffit pour que l'autre bateau nous récupère. On y a perdu au change, l'autre bateau était bien complet !
Bien sûr, comme les routes n'existent pas à cet endroit, tout se fait par bateau : l'épicerie, les ateliers ... ET les bateaux sont remontés par des systèmes à treuils électriques (oui, la population est riche ici !!!).
Mais pas d'eau potable ... Donc pour l'usage courant, l'eau des canaux est filtrée (la couleur sur les photos est réelle !!!) et pour boire, un bateau passe pour remplir des bonbonnes que les maisons accrochent sur les jetées ... Tout n'est pas facile, même pour les riches !!!
Et voilà, dernière balade argentine terminée. Demain retour vers la France.
Réflexions sur ce voyage :
L'Argentine est un pays qui ressemble à l'Europe; de tous les pays d'Amérique du Sud, c'est le plus occidentalisé. Je ne me sens pas dépaysé dans une ville.
Le pays est très propre, même en campagne.
La population ne semble pas stressée, les gens sont avenants, polis. Le pays est rassurant.
Mais l'Argentine traverse une crise économique sans précédent. 300 % d'inflation en 16 mois ! Les restaurants, magasins n'affichent plus les prix car ils changent tout le temps. Par exemple, pour un restaurant précis, j'avais - sur internet - trouvé un menu avec les prix qui datait d'un an. Le prix avaient triplé ! Résultat, énormément de monde dans la rue en mode très précaire. Même pour nous touristes, tout est devenu cher (22 € pour 2 heures de bus !!!). Peu de touristes, du coup.
Les paysages sont magnifiques, tant le nord de l'Argentine (Salta, Iguaçu) que la Patagonie. Les paysages sont toujours différents. En Patagonie, la parties des Andes avec les glaciers, les montagnes est époustouflante (c'est aussi ce que j'étais venu chercher dans ce voyage). Je n'ai vraiment pas été déçu. La partie est de la Patagonie, avec la péninsule de Valdés a moins d'intérêt (mais comme d'habitude, je le sais car je l'ai fait !!!).
Et 4 pays nous ont reçu pour un jour ou plus : Argentine, Chili, Brésil, Uruguay ...
En résumé, un très beau voyage.
.................. CLAP DE FIN ................