Nouvelle-Zélande

1er mars, j'atterris en Nouvelle-Zélande à Christchurch, c'est la grande ville de l'île du sud, et celle où je vais récupérer le camping car (appelé en NZ Campervan).

Et voici la première partie du circuit de l'Île Sud.


Christchurch est la capitale du Canterbury, et compte près de 400 000 habitants.

La ville est restée très longtemps défigurée par un tremblement de terre en 2011, et le centre ville a été entièrement reconstruit. Ce sont plutôt des constructions modernes qui ont poussées, bien que quelques édifices aient été conservés.

Pour la première nuit, je suis à l'hôtel avec ma covoyageuse. Nous prendrons le van demain matin.

Il est temps de passer l'après-midi et la soirée à se promener dans la ville.

Christchurch est une ville très résidentielle avec de belles maisons, de grands parcs.

Comme je le verrai, tout au long de mon voyage, la qualité de vie est bonne en NZ, pas de barre d'immeubles, beaucoup de zones pavillonnaires, mais c'est parce qu'ils sont peu nombreux et ont de la place ...

Le centre ville avec ses quelques bâtiments sauvegardés ou reconstruits

EN bas à droite, le théâtre très moderne.

C'est la semaine de la peinture sur mur à Christchurch, et une dizaine d'artistes mondialement connus sont invités pour peindre des tableaux sur les murs. L'idée est intéressante, car les peintures restent pour toujours, et ainsi, peu à peu, la ville de Christchurch est décorée.

Ce n'est pas le tout, il faut se coucher tôt pour rattraper la fatigue du vol, demain, nous récupérons notre campervan. Un bus (celui de l'aéroport, car tous les loueurs sont à l'aéroport), et nous faisons la queue à l'intérieur du local. Même en arrivant à 9h00, il y a déjà du monde qui attend, en majorité des jeunes. 

Ca y est, c'est mon tour, il faut remplir un formulaire sur une tablette, et attendre une personne de libre pour nous présenter notre futur ami pour les 5 prochaines semaines ...

La bête est là, et nous attend. Nos affaires sont mises un peu en vrac. Les photos de l'intérieur datent de quelques jours plus tard, et il y a eu un peu de rangement. Ma covoyageuse s'est octroyé les étagères de l'entrée pour y mettre tous ses produits de toilettes (afin de les avoir sous la main !). Elles ne sont pas toutes là, bien sûr !!!

Le van s'avèrera un peu petit pour 2 adultes ne dormant pas ensemble. Un lit sous le toit, et les banquettes qui font un deuxième lit. Le problème est qu'une fois les 2 lits en place, il est impossible de bouger, et de sortir du van !!! On fera avec ...

Premier passage : le plein de victuailles et de beaucoup d'autres choses ... Premier contact avec un supermarché néozélandais, première surprise concernant les prix, très élevés !!!

Et voilà c'est parti pour notre premier camping. Les campings se réservent facilement sur internet.

Celui-ci n'est pas trop loin de Christchurch, c'est le conseil de tous les voyagistes, ainsi, si quelque chose ne fonctionne pas, il est facile de revenir pour réparer.

Direction Akaroa, le village français. 75 km, 2 heures de route. Conduite à droite, c'est facile, les carrefours sont bien tracés et ne laissent pas de place à l'erreur. Peu de voitures, normal, la population de NZ est de 5,8 millions d'habitants. La route vallonnée est belle.


Akaroa a été fondée par des colons français, il y a 2 siècles environ. C'est la ville la plus ancienne de la région. C'est aussi la seule tentative de colonisation par la France, qui s'est soldée par un échec. Mais des traces restent toujours visibles.

Le camping est très propre, facile d'accès, rassurant pour la suite. Beaucoup de campervan et de mobilhome.

Balade en ville où fleurissent les panneaux en français, y compris pour la gendarmerie.

Akaroa, comme beaucoup de ville dans la partie sud de la NZ, sont situées le long d'un lac. Celle-ci ne fait pas exception. Elle ressemble à une petite ville balnéaire très paisible. J'irai jusqu'à dire, heureusement que les touristes y viennent ! 

Malgré tout, nous sommes en mars, donc la saison d'été est terminée dans l'hémisphère sud (et nous sommes très au sud !).

Pour être exact, Akaroa n'est pas le long d'un lac, mais en bordure d'une entrée de mer très profonde. Les bateaux peuvent donc naviguer jusqu'à la mer. Et il faut bien un phare pour cela !

Pour la petite histoire, le phare n'était pas ici lorsqu'il a été construit. Il a été déplacé.

Le lendemain, c'est le vrai départ de mon circuit. Une grosse étape de plus de 500 km, ce qui prendra plus de 6 heures qui nous amène au Mont Cook (le sommet le plus élevé de NZ).

Tant qu'à faire, une grande partie du trajet se fera sous la pluie et la grisaille. Mais, encore une fois, je suis surpris car il est facile de conduire en NZ, peu de voitures, et beaucoup de respect sur la route .... sans oublier, je sais conduire !!!

Passage le long de 2 beaux lacs : le lac TEKAPO et le lac PUKAKI. Ensuite, c'est une route de montagne qui nous emmène jusqu'au camping niché dans une réserve au pied de la montagne.

Le camping est bien différent de celui de la veille. Celui-ci est un DOC (Department Of Conservation). C'est le gestionnaire des réserves qui donne la possibilité de camper dans ses réserves. En général, les lieux sont magnifiques, sauvages, et aucun autre camping n'existe à proximité. L'envers du décor, il n'y a pas de douche, pas de cuisine, .... rien à part une ou deux toilettes sèches.

Pour avoir accès à ces campings DOC, 2 conditions, avoir un campervan autonome (càd avec des toilettes intérieures complètes), et prendre un abonnement mensuel qui donne la gratuité pour quasiment tous les campings DOC.

Vous l'avez compris, j'ai rempli les 2 conditions ! Dans notre van, il y a des toilettes et même une douche !

La rusticité de ce type de camping sera - malheureusement - une source de conflit avec ma covoyageuse qui veut son confort ! Ce ne sera pas la seule source ...

Voilà notre van au milieu de tous les autres. La photo date du début d'après-midi, et dans la soirée, le camping sera plein ! 

Pas de chance, le soleil n'est pas au rendez-vous, et le mont Cook restera caché dans les nuages. Cela ne m'empêche pas de faire les randonnées immanquables (et je ne me sentirai jamais seul sur ces chemins !).


Première remarque, les chemins sont très bien tracés, propres (pas de papiers, cigarettes, etc... qui trainent), des toilettes sèches au milieu du trajet . Ce sera le cas de tous les treks que je ferai (jusqu'à présent), sauf pour les dernières parties, annoncées comme difficiles.


Vu la météo, nous écourtons notre séjour au Mont Cook, et partons vers Dunedin et les Moerakis Boulders.

Quelques heures plus tard, j'arrive sur la plage des Moerakis Boulders. Ce sont d'énormes rochers en forme de boule qui sont posés ou à moitié ensevelis sur la plage. Pas d'explication, et à priori, il n'y a que sur cette petite partie de plage qu'on en trouve. Les boules sont creuses, et il semble que ce soit du quartz à l'intérieur.

Le jeu consiste pour les touristes à se faire photographier debout sur une boule. Un car de chinois était là, ils ont bien joué !!!

Je passe sur les nuits camping ... sauf peut-être une photo si lle a de quoi faire rêver.


Arrivée à Dunedin.

En 1881, un prospecteur australien a trouvé de l'or dans une rivière du coin. La ruée vers l'or attire des immigrants du monde entier : 60 000 habitants dont 35 000 chercheurs d'or !!! La ville est devenue vite très riche.

Des écossais arrivés ici par un des premiers bateaux ont influé sur l'architecture de la ville, au point qu'elle est aussi appelée "la petite Edimbourg". Beaucoup de bâtiments magnifiques, du XIXème siècle. Le plus photographié est la gare de Dunedin qui reste un magnifique monument. Elle fonctionne encore pour un train de touristes qui part 3 fois par semaine.

Puis l'or s'est tari, et Dunedin subit un grand exode. Malgré tout, c'est la première ville étudiante avec la première université créée en 1869.