17 Jun
17Jun


Me voici à Charles de Gaulle, Terminal 2 E 

J’aime les aéroports internationaux, accélérateur de rêves de voyages … En moins de 50 mètres, pour atteindre ma porte d’embarquement, s’offre à moi Ho Chi Min Ville, Ouagadougou, enfin Panama, 3 continents reliés par ce hub.


 Dans cette grande salle, nous sommes tous réunis pour quelques instants, le temps d’être appelés, de monter dans notre avion, et nous nous envolerons chacun de notre côté. Le monde est vaste, mais tout est si près, si facile à atteindre.

 Une zone de transit, et quelques heures plus tard, notre environnement a changé. J’observe toutes ces personnes qui attendent. 

Il y a ceux pour qui ce voyage fait partie de leur job, le portable collé à l’oreille, l’ordinateur ouvert, surtout ne pas perdre ces quelques minutes précieuses où ils sont encore reliés à leurs collègues. Découvriront-ils autre chose que leur hôtel, leurs bureaux, et le trajet entre les deux ? Certainement pas, Time is Money … 

D’autres rentrent chez eux, enfants qui courent, libres avant quelques heures de confinement, montagnes de sacs, l’air déjà fatigués. 

Enfin, d’autres sont tout sourire, excités par ce voyage, certainement tant pensé, tant désiré, d’autant plus volubiles que l’appréhension les tenaillent. Que vont-ils trouver en descendant de l’avion ? Qu’ils soient en groupe, organisés ou non … Combien de questions n’auront une réponse que ce soir, demain, lorsque l’avion aura atterri. 

Reste une catégorie de gens, blasés, absents, qui ne semble pas être concernés par leur voyage. Trop facile, trop voyager, trop ….. 

Il est l’heure, la file s’allonge pour entrer dans l’avion. Les VIP se pressent, fiers de leur droit d’embarquer avant les autres. J’attends, je n’ai qu’un petit sac à mettre dans les racks.


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